Après la plage, une réunion...(PV : Jack)

Etant dans le taxi, je me mise à sourire toute seule. La façon dont j’avais fait connaissance de Dorian était assez amusante et en même temps, heureusement qu’il était là. J’ai cru voir venir ma dernière seconde de vie avant qu’il ne me remonte à la surface. Dire que j’ai eu la peur de ma vie, lui a dut voir son boulot partir en fumé. Enfin, pas vraiment. Je savais que j’étais la seule héritière de cette maison et en mémoire de mon père, je m’étais pliée à sa volonté de lui succéder. Dans son testament, il me faisait comprendre que le travail allait être simple dès que j’aurais prit connaissance des lieux, des personnes et surtout des relations dont il avait soudé les liens. Ce qui m’embêtait était que l’image d’une fille à la tête d’un tel empire pouvait être perçut autrement. Lorsque c’était son père, il devait y avoir un respect énorme pour lui, là il s’agissait de moi, sa fille, un tel respect pouvait facilement disparaître. Je n’étais pas naïve, lorsqu’un homme négocie avec une femme, il prend souvent la femme pour une incompétente. Mon rôle était de prouver que j’étais capable de porter autant de responsabilité à mon age et aussi de gérer cette maison aussi bien que mon père.

Après ma journée à la plage je devais rentrer au manoir pour finir mes affaires. Je devais me familiariser avec tous ce qui entourait ce monde si nouveau pour moi. D’abord, je passais pas ceux qui faisait fonctionner la machine, les hôtes. Certains étaient plus vieux que moi et d’autre le même age. Il y avait de toutes les sortes, si on les voyait comme des objets, ce que je me refusais. Pour moi c’était des jeunes hommes que je respecterais et qui devront me respecter en retour. Ils font leur boulot, je fais le mien et la relation que nous pouvions avoir resterait dans l’ordre du professionnel. Enfin, pour les heures de travail. Un employeur peut très bien tomber amoureux de son employer ou être attiré physiquement par cette personne, mais dans mon cas, je m’y refusais. De plus, je n’étais pas très alaise dans ce domaine, la relation homme femme, je m’y sentais à l’étroit. Aucun homme n’avait réussi à aller très loin avec moi et c’est certainement pour cela que je suis toujours célibataire. Enfin bref, n’étalons pas ma vie au grand jour.

Entrant dans le bureau, je fis un petit sourire de désolée à la personne qui avait eut l’amabilité de me remplacer, le bras droit de mon père. J’entra tête baissée lorsqu’il me fit remarquer que cette attitude ne passait pas. Lui souriant, je releva la tête et resta fière, du moins j’essayais. Mais bon, je m’installa sur mon fauteuil qui était très confortable lorsqu’un dossier tomba devant moi. Sursautant, je regarda mon bras droit et me mit à rire. Ouvrant le dossier, je vis que je devais parler avec un certain Jack Anderson. Cet hôte venait pour me rencontrer, je suppose ou alors, demander une avance ou une prime. Je fis le tour des clientes qu’il avait, observant alors le nombre important qu’il gérait. Je trouvais cela un peu excessif mais bon, c’était eux qui prenaient logiquement. Enfin bref, prenant une voix douce mais assez sérieuse, je demanda à ce qu’on ouvre la porte et je l’appela :

- Monsieur Jack Anderson ! Entrez s’il vous plait ! … Que me vaut l’honneur de votre visite ? !

Dingue il neigeait!!! En à peine 2 heures, le soleil s'est couchés et il s'est mis à neiger brusquement. Je le sais, parce que j'étais dessous!!! La neige recouvrait le paysage d'un blanc pale et froid, illuminés de cristaux grâce aux reflets scintillants de la lune, offrant un nouveau visage au décor, une aire nouvelle. Mes pas écrasait la neige qui craquait comme si je la brisait comme si elle poussait un cris déchirant de peine et me frenait dans ma course vers la maison des hôtes. Mais cela ne me ralentissait pas. Au contraire, je mis la capuche de mon épais blouson et avança tête baissé, croisant des décors dont je ne me souciait guère jusqu'à ce que la neige ressorte sa vrai beautés. Ainsi la vieille maison en bois qui ressortait tel délabrés semblait etre soudain tel une belle petite demeure sous cette neige qui la couvrait comme une fourrure et dont de la fumée d'un feu bien chaud sortait de la cheminée. J'avais hâte de pouvoir en faire autant, ce qui voulait dire qu'il fallait que j'accélère le rythme pour ça!!! Ignorant alors les plaintes de la neige sous mes pas qui semblait me supplier d'arrêter, je poursuivis alors mon chemin jusque la maison des hôtes.

Je l'avais toujours vu comme une grande et belle maison, mais un peu trop industrialisés à mon goût, ben là avec la neige...c'etait pareil. Mon point de vue ne changeait pas, la neige ne l'embellissait pas. J'arriva à la porte et frappa. Le gardien à la porte me reconnut et me laissa entrés. A la suite de divers contrôles et autres besoins de passe, je finit par arriver au principal. La prochaine fois je n'oublierais pas mes clé, comme ça je passerais par l'accueil!! Et pas de sécurités, rien!! Enfin, au moins j'étais arrivés. J'entra dans ma chambre qui me servait de demeure. Je posa mon manteau sur le porte manteau et m'installa sur un fauteuil en face de la cheminée avant de constater qu'il n'y avait aucun feux. A contre coeur donc je me leva et commença à mettre du papier journal et du bois sec avant d'y mettre le feux avec des allumettes. Je m'assied à peine dans mon fauteuil qu'on frappa à ma porte et quelqu'un entra.

Jack, t'as vu quel jour on est???

Je tourna la tête vers le calendrier et m'aperçus qu'on etait à la fin du mois. Jour de paix. Là on etait censés donner un dossier avec chacune des heures de travail et un papier signalant le salaire demandés et une signature. En constatant le travail effectués, la patronne(car maintenant c'etait une fille qui etait à la tête de la direction) déciderait du salaire à me versés, soit ce que j'ai demandés, soit moins, et mettre sa signature que je puisse recevoir un chèque de l'administration. J'esperais ne pas avoir exagérés dans la demande, mais j'avais besoin d'argent, un rêve en vue. Bref je pris ce qu'il fallait et me dirigea vers le bureau de la nouvelle chef Je frappa à la porte et entra. Je savais qui elle etait, je connaissait son nom, Helena, je l'avait déjà vu dans le coin à visiter les lieux ou simplement rendre visite à son défunt père. Mais je fut par contre surpris qu'elle se souvienne de mon nom, je ne savais pas que je lui avait déjà parlés. Mais quand je vis mon dossier sur son bureau, je compris qu'elle ne me connaissait que par écrit. Qu'importe, je posa le fameux dossier du mois pour mon salaire et m'assied en face d'elle. Elle voulais montrer de l'assurance en étant gênés et stressés, son assistant, enfin l'ex assistant de son père, etait là pour surveiller certainement ce qu'elle ferait.

Bonjour patronne!!! En voyant le dossier, il est alors inutile de préciser la raison de ma venue, simplement l'heure de ma paix. Et détendez vous, ça va bien se passer.

Elle regarda le dossier et je vis bien à sa tête qu'elle ne savait pas si mon prix etait raisonnable en fonction de mon travail. L'assistant passa derrière elle regarder et fit un petit signe négatif de la tête. Quoi, trop cher?? Évidemment, quel radin, j'espérais juste que Helena saurait quoi faire, écouter ses conseils ou suivre sa raison à elle seule?? Car etre patron, c'est savoir prendre soit meme les décisions nécessaires. Je ne dis rien, sachant qu'il faudra passer à un accord avec la patronne vu son hésitation. C'était normal, je comprenais cela.

Regardant cet homme entrer dans mon bureau, je me sentis un peu comme, toute seule. Je n’aimais pas donner des ordres ou faire ma chef, surtout qu’on me prenait souvent de haut, étant donné que j’étais une gamine pour beaucoup. Je devais essayer de montrer que j’étais bien dans mon rôle, même si moi-même, je n’y croyais pas forcément. Enfin, vu que Mike mon bras droit n’arrêtait pas de me reprendre dans chacune de mes démarches, je commençais à en avoir marre. J’étais stressée et gênée car avec Mike, je n’étais vraiment pas crédible au près des hôtes. Je n’aimais pas cela, savoir qu’on me surveillait au cas ou je ferais une faute, même si je n’en faisais pas, j’étais reprise. Moi mon but dans cet établissement était de le rendre plus chaleureux pour les hôtes, afin qu’ils se sentent comme chez eux et non pas de retour au travail. J’essayais de tous faire pour améliorer leur environnement et voir même m’en occuper moi-même. Comme pour la chaufferie qui avait fait des siennes, je m’en étais chargée moi-même et tout était rentré dans l’ordre. Je prouvais ma valeur mais Mike ne cessait de me rabaisser, faisant croire que je n’étais pas capable de me débrouiller toute seule. Mais regardant Jack, je compris que ce dernier cherchait à me mettre à l’aise.

Regardant son dossier, je vis de suite que la somme était trop importante et ce cher secrétaire qui confirmait mon soupçon en me rabaissant de nouveau. Je savais lire et je connaissais déjà les tarifs, je tenais les compte à mon père et parfois, je me souviens, il me passait un dossier dans ce genre que je devais évaluer. Je n’étais pas idiote mais ce qui me tracassait était de savoir s’il voulait juste me rouler ou s’il avait un sérieux besoin de cette argent. De plus, je pouvais faire un compromit avec lui, voir comment on pouvait régler la situation. D’un ton un peu du « tu m’énerve » envers Mike, ma voix s’adoucit lorsque je parla à Jack.

- Bon… Je ne suis pas dupe et ce cher Mike non plus, la preuve, il me reprend encore… Enfin bref… Moi ce que j’aimerais savoir, vu que ce gars est trop coincé et radin pour demander… C’était pourquoi tu avais besoin d’autant ? … Tu pensais pouvoir me rouler ou alors tu as un sérieux besoin de cette argent ? Et dans ce cas là, on peut trouver un arrangement… Si pour me parler sa présence te dérange, je le fais sortir ! N’est-ce pas Mike ? … Vous pouvez sortir, j’ai à parler en privé avec cette personne !

Je pris l’excuse pour qu’il parte et je conduisant jusqu’à la porte, je la referma avec un grand sourire, revenant près de Jack.

- Désolée et merci pour l'excuse mais ce mec commençait à m’énerver… Il ne me laisse rien changer ici et cela devient très énervant… Donc, où en étions-nous… Ah oui ! Donc pour ton salaire de ce mois-ci… Je vois que tu as bien travaillé et donc je ne vois pas pourquoi tu ne mériterais pas la sommes que tu demande mais… Malheureusement, je connais les tarifs moi aussi et je sais que tu en demande bien trop pour ce que tu as fais… Maintenant, j’aimerais en savoir la cause de cette grande demande ? et si possible, je te proposerais de te donner cette argent maintenant, et le surplus pourra être déduit de ton prochain salaire, tout dépendra de ton problème… Si c’est que tu ne sais pas gérer l’argent, alors désolée mais, faut te prendre en main, si c’est une grosse dépense imprévus, ne t’en fais pas, je t’aiderais…

Me posant sagement dans mon fauteuil, je regarda Jack sans rien dire, attendant qu’il m’explique.

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